Rechercher dans ce blog / Procurar neste blog

mercredi 21 mars 2012

Concours

Bom dia à tous!

Je sais que ça fait longtemps que je n'ai pas écrit ici, mais mon mémoire, mes deux emplois - et une vie personnelle et sociale que j'essaie de méner avec - ne me laissent pas beaucoup de temps. Bon bref, je mets le lien d'un concours auquel je participe et comme je suis toujours à fond dans le sujet de la nourriture, je vous demande 2 minutes de votre temps pour m'aider à remporter le prix. Ainsi je pourrais envisager de mettre l'idée en pratique.


Obrigada!

Ps.: bientôt la recette, la photo et toutes les astuces pour faire du fromage maison!

mardi 6 mars 2012

Coincés

Nous avons choisi de quitter notre famille, de nous séparer de nos amis, de commencer à zéro dans une autre ville, de parler une langue étrangère, de découvrir une culture différente, de se former, de travailler avec la francophonie. Langue et littérature. Ensemble.

Quand nous avons quitté le Brésil nous savions que c'était pour de vrai, comme disent les enfants. Nous n'étions pas du tout sûrs de la suite, mais, au moins, nous pouvions dire ce que l'on voulait. Créer des racines, trouver un coin pour l'appeler de chez nous... se sentir chez nous. Voilà ce qui n'est pas évident dans un pays étranger. Pourtant celui qui est étranger commence à devenir familier, commence à faire partie de notre vie et chez nous, pour l'instant c'est ici, c'est la France. C'est pour toujours? Je ne crois pas. Mais c'est notre présent.

Cette semaine j'ai vu de l'injustice, j'ai pleuré, j'ai eu peur. J'ai voulu n'est pas croire, mais tous les indices étaient là depuis quelque temps... la France m'a menti! La même France des Droits de l'Homme, du mai 68 de la Liberté, Égalité, Fraternité. La France dont je toujours étaient fière d'apprendre aux autres m'a menti. La pauvre ne sait pas encore qu'elle ment à elle-même...

Une fois un français, en sachant que je suis brésilienne, m'a demandé qu'elles étaient mes origines: "Je suis brésilienne", j'avais répondu. " Oui, je le sais, mais vous avez des origines où... en Europe, en Afrique, les Indigènes...", il a insisté. "Aucune idée", j'ai fini pour l'avouer. Il était un peu déçu de ma réponse. Et la vérité c'est que je m'en fous de quelle race j'appartiens (s'il existe encore ce concept!). Je viens d'un pays qui, dans les 500 derniers ans, vit dans un constant métissage et cela n'a jamais été aucun problème. Allez à São Paulo! Nous avons des quartiers japonais, italiens, juifs et ce sont tous des brésiliens! Cela n'a aucune importance. Cependant en France, ce que je vois c'est la deuxième, troisième génération d'une famille née ici et qui nie la nationalité française. Ah! Bon?! Et sur leurs pièces d'identité c'est marqué quoi déjà?

Bon, je tiens quand même à garder la thématique de ce blog... allez dans un restaurant typiquement français. On arrive et le serveur est italien, la dame à la caisse est une étudiante colombienne qui travaille pour financer ses études, le monsieur qui fait la plonge est indien et le chef n'est probablement pas français. Et alors? Est-ce que la gastronomie française sera moins française si faite par les soins d'un étranger? Voilà un bon exemple de la France multiculturelle que j'aime bien. Mais là c'est honteux la situation où nous sommes arrivés. Cependant je ne peux pas simplement tourner le dos et partir... c'est censé être chez moi ici! Alors je continue. 

Je vous demande, chers lecteurs, de faire valoir vos droits aux mois d'avril/mai. Je vous demande d'utiliser cet outil précieux qui est le vote et de songer bien à votre France qui me semble être un peu perdue dans la recherche d'une société utopique.

Désolée pour le ton du texte, pour les paragraphes sans connexion, mais ma tête brûle et je voudrais juste dire que nous devons faire quelque chose pour changer cette situation.


Une bonne nuit de sommeil réparateur c'est ce que je souhaite à tous. Étrangers ou non.



dimanche 4 mars 2012

A grama do vizinho é sempre mais verde*

C'est toujours pareil... quand je suis au Brésil je pense aux fromages de France, aux bons vins pas chers, aux macarons et à la baguette croquante. Mais quand je suis ici je rêve de tous mes fruits "exotiques", de la bonne viande grillée et de haricots noirs... l'être-humain n'est jamais satisfait, n'est-ce pas?

Comme j'ai déjà raconté ici, je tiens une relation d'affection très grande avec ma petite yaourtière - ce n'est pas commun chez moi donner tant d'importance à un objet, mais là c'est mon péché. Les yaourts vont des plus en plus mieux et la prochaine aventure sera pour les fromages. Il faut trouver de la présure d'abord... je ferai ça demain peut-être. Enfin, Bruno et moi, nous adorons les fromages. C'est pourquoi cette semaine j'ai fait pour la première fois une super tarte. J'ai acheté tous les produits dans le commerce (c'est à dire pâte et fromage), mais la prochaine fois sera tout fait maison, promis!

Tarte sucrée au fromage

Ingrédients:
Pâte brisée:
  • 100g de farine;
  • 70g de beurre;
  • 30g de sucre;
  • 1 petit œuf ou la moitié de 1 œuf battu;
  • 1 pincée de sel;
  • un peu d'eau si besoin.
Garniture:
  • 350g de fromage faisselle très bien égoutté;
  • 2 petits œufs;
  • 100g de sucre;
  • 1 c. à c. de zeste de citron râpé;
  • 1 c. à c. de jus de citron frais;
  • 100g de crème fraîche;
  • 20g de sucre;
  • 1 c. à c. d'extrait de vanille
Préparation:
  1. Préparez la pâte brisée en mélangeant tous les ingrédients et formez une boule. Laissez-la reposer au réfrigérateur pendant une heure;
  2. Préchauffez le four à 210°C. Étalez la pâte dans un moule légèrement beurré et fariné. Piquez le fond avec une fourchette et faites cuire à blanc pendant 5 minutes. Pour éviter que la pâte ne gonfle, mettez dessus un papier sulfurisé et des haricots secs;
  3. Pendant ce temps, préparez la garniture. Dans un saladier, mélangez le fromage blanc avec le sucre, le jus de citron et le zeste. Ajoutez progressivement les œufs entiers, jusqu'à obtenir un mélange lisse. Versez cet appareil sur la pâte et remettez au four, à 210°C, pendant 10 minutes.
  4. Fouettez la crème fraîche et l'extrait de vanille avec 20g de sucre. Étalez ce mélange sur la tarte tout juste à la sortie du four. Ré-enfournez à 165°C et laissez cuire encore 10 à 15 minutes. Le dessus doit rester assez blanc.
  5. Laissez refroidir puis démoulez pour servir.

Comme d'habitude, j'ai pris cette recette d'un livre emprunté à la Médiathèque Malraux (641.84 YTA). Il donne pas mal de conseils pour ceux qui veulent s'aventurer à faire leurs propres fromages.


Voilà une autre chose que j'adore en France: les médiathèques et les bibliothèques.

Bom domingo!

* L'herbe est souvent plus verte dans le jardin du voisin.

Muito chou*!!!

Como já disse aqui, nós recebemos semanalmente um panier de légumes orgânicos de produtores locais. A ideia é muito bacana porque nos permite comer alimentos de qualidade, impulsionar a economia local e descobrir frutas e legumes que nunca fizeram parte da nossa cultura. Um deles é o repolho. Eu sei que tem repolho no Brasil, mas aqui além da grande quantidade há também uma grande variedade e neste inverno foi o que bombou no nosso cardápio. Eu descobri igualmente que o repolho faz muito bem para saúde, ajuda a emagrecer e a eliminar toxinas do corpo! A receitinha de hoje é uma receita belga (onde o francês também é falado) que vem desde a Idade Média e o resultado é surpreendentemente bom!

Repolho roxo à la flamande

Para 4 pessoas

Ingredientes:
  • metade de um repolho roxo grande;
  • 1 cebola;
  • 4 maçãs;
  • 35g de manteiga;
  • 3 colh. de sopa de açúcar cristal;
  • 50 ml de vinagre de vinho branco;
  • sal a gosto
Preparação:
  1. Retire a parte branca central do repolho e corte-o em pequenos pedaços ou fatias finas. Corte a cebola em rodelas, descasque as maçãs e corte-as também em pedacinhos;
  2. Derreta a manteiga numa panela e refogue a cebola até dourar. Acrescente o repolho, a maçã, o açúcar, o sal e o vinagre. Tampe a panela e leve ao fogo baixo por cerca de 1 hora. Caso precise vá colocando um pouco de água.
  3. No fim prove e acrescente mais sal, açúcar ou vinagre. Ele deve ficar com um sabor ácido, mas não muito. Esta receita é ótima para acompanhar carnes vermelhas, tipo em um churrasco.
Bon dimanche!

* Em francês, para dizer que uma coisa é bonitinha, fofinha, gracinha etc, usa-se a palavra chou (que se pronuncia "chu") que significa repolho. Por isso que quando eu chamo o Bru de chuchu ninguém estranha... rsrs.

Aprecie sem moderação

Para contrabalançar o post debaixo, outra musiquita dos primórdios da nossa doce juventude (ai, o peso idade!) e o link da última publicação do Bru.


Baguette para todos

Eu nunca gostei da Xuxa. Nem quando eu era guria eu gostava. Achava um saco, mas tinha as minhas primas que gostavam e daí já viram, né?! No final lá estava eu com um rabo de cavalo de lado na cabeça dançando como todo mundo. Mas você, caro leitor, pode pensar que agora isso não é mais um problema que nós estamos a milhas e milhas de distância da tv brasileira e toda a m... que nos empurram. Porém o estrago já foi feito há anos e vira e mexe os "hits da nossa infância" invadem a nossa mente. Então mesmo numa manhã tranquila de domingo strasbourgeois a gente se põe a cantarolar...


Quem quer pão, quem quer pão, quem quer pão
Que tá quentinho, tá quentinho, tá quentinho
Tão gostosinho, gostosinho, gostosinho
Quero mais um, mais um!
É tão cheiroso e macio
tão saboroso, um arrepio
Se eu fosse manteiga
Derretia num instante
Ah! sim,
Assim.
Quem quer pão, quem quer pão, quem quer pão
Que tá quentinho, tá quentinho, tá quentinho
Tão gostosinho, gostosinho, gostosinho
Quero mais um, mais um!
Lá vem o padeiro acorda cedo
E mexe a massa com vontade
Sempre contando a canção
Que fala assim, assim.
Olha que tá na hora
De mais uma fornada
Quem não levar agora
Vai ficar pra trás
Olha que tá na hora
De mais uma fornada
Quem não levar agora
Não leva mais.

O que compensa a musiquinha que não sai da cabeça é o pão da padaria debaixo. Nós moramos em cima de uma das melhores padarias da cidade e domingo é mesmo um ótimo dia para se acabar no pãozinho quentinho com manteiga, geléia e um bom café com leite pra acompanhar...


Bonjour à tous!

Au délà des frites et des bières!

Et aujourd'hui ça fait tout juste une semaine que nous sommes en vacances et je n'ai pas eu un seul moment pour venir ici écrire tous les petits délices que nous avons fabriqués cette semaine. "En vacances" c'est une forme de dire parce que je suis dans un régime intellectuel qui consiste à écrire 3 pages par jour. Même si maintenant je ne pense qu'aller au lit - nous avons fait une belle randonnée cet après-midi dans "l'Alsace profonde" - je me suis dit qu'il fallait y venir pour dire que tout va délicieusement bien, comme d'habitude!

Avec le blog je me rends compte de que j'aime vraiment cuisiner et inventer des plats, surprendre le goût, improviser avec les ingrédients et chercher toujours de nouvelles recettes. C'est mon lieu de détente, mon moment à moi, mon bijou de bonheur (ohlàlà que je suis excessive ce soir!). Enfin, tout ça pour dire que malgré mon absence ici, la vie continue (et c'est parfois l'équivoque des gens qui passent beaucoup de temps dans "la vie virtuelle") avec toutes mes autres passions ensemble. C'est pourquoi la semaine dernière j'ai pris un livre à la Malraux (qu'est-ce que j'aime bien cet endroit!) sur la cuisine belge (La cuisine des Belges de Dirk De Prins et Nest Mertens). Dans une voie pro-francophonie j'ai réalisé quelques plats dont deux je vous donne les recettes tout de suite.

Chicons* braisés

Pour 4 personnes

Ingrédients:
  • 2 à 3 chicons fermes par personnes;
  • 85 g de beurre
Préparation:
  1. À l'aide d'un petit couteau, retirez le cœur amer du chicon. Il s'agit d'extraire un cône de la partie inférieure plus ferme. C'est là qu'est concentré l'amertume du chicon.
  2. Serrez les chicons côte à côte dans une casserole à fond épais de façon à en couvrir le fond. Versez de l'eau jusqu'à un tiers de leur hauteur. Répartissez 50 g de beurre sur les légumes. Couvrez. Laissez étuver sur feu doux environ 30 à 40 minutes.
  3. Retirez le couvercle, ravivez la flamme et laissez toute l'eau s'évaporer. Piquez un chicon à l'aide d'un couteau: s'il n'offre aucune résistance, c'est qu'il est cuit à point et fondant dans la bouche. Ajoutez une noix de beurre. Soulevez délicatement les légumes, qui ont pris une teinte brun caramel, et tournez-les pour leur permettre de dorer de chaque côté.
  4. Lorsque les chicons sont bien dorés, ils sont prêts à être servis.
* C'est une variété d'endives. J'ai fait la recette avec des endivettes.


Salsifis au beurre

By Lara

Pour 4 personnes

Ingrédients:
  • 1 kg de salsifis;
  • 3 cuillères à soupe de vinaigre d'alcool;
  • 1/2 citron;
  • 125g de beurre;
  • noix muscade râpée;
  • persil frais;
  • sel et poivre noir
Préparation:
  1. Nettoyez les salsifis en les brossant sous l'eau froide. Utilisez des gants! Pelez-les à l'aide d'un éplucheur, retirez-en les taches brunes, taillez les légumes en bâtonnets de 5 cm environ et déposez-les sans attendre dans une eau additionnée de vinaigre. Ils conserveront ainsi leur couleur;
  2. Dans une grande casserole, portez trois-quart de litre d'eau salée à l’ébullition à laquelle vous aurez ajouté le jus d'un demi-citron. Jetez-y les salsifis et laissez cuire de 15 à 20 minutes jusqu'à ce qu'ils soient presque à point. Testez régulièrement avec une fourchette ou la pointe d'un couteau. Égouttez-les et posez-les sur du papier absorbant. Réservez 1 dl de l'eau de cuisson.
  3. Faites fondre 75g de beurre dans une casserole haute à fond épais. Faites-y revenir légèrement les légumes dans le beurre noisette. Salez et assaisonnez généreusement de noix de muscade et de poivre.
  4. Lorsque les légumes sont cuits à point et légèrement dorés, transvasez-les dans le plat de service préalablement chauffé. Déglacez la sauce à l'aide de quelques cuillères d'eau de cuisson et quelques gouttes de jus de citron, faites réduire et incorporez les 50g de beurre par petit morceaux.
  5. Nappez les légumes de sauce, mélangez, saupoudrez de persil fraîchement haché et servez.
Bon, allez!
Boa noite... je suis "ivre de sommeil", comme on dirait en portugais.